Après le drame du tsunami, j'étais assez étonné de voir certains journalistes critiquer durement ceux qui repartaient en voyages dans la zone asiatique. C'est vraiment se donner une bonne conscience de façade et analyser les choses de son fauteuil, derrière son micro.
Au-delà de la vague de dons qui déferlent dans le bon sens ce coup-ci, s'il y a bien une manière concrète d'aider ses pays, c'est d'aller leur rendre visite. Le tourisme étant si important dans ces zones, pour une personne qui travaille, se sont des familles entières qui en vivent. Et au-delà des ressources financières que cela leur procure, c'est aussi leur montrer respect, les soutenir pour reconstruire leur dignité et leur donner une bonne raison de lutter contre l'adversité.
C'est une bonne chose que les gens repartent rapidement voyager dans des régions meurtries que ce soit par des cataclysmes ou par des actes terroristes. Même si cela peut paraitre de l'indifférence, je crois au contraire que c'est une preuve de plus que la puissance de vie est bien plus forte que tout et permet ainsi d'accélerer, autant que faire se peut, la guérison.
Oui, ceux qui faisaient un mauvais procés aux touristes qui avaient le courage de repartir dans cette zone s'affichaient dans toute l'expression médiatico-magnifiée de leur petitesse d'esprit.